J'ai lu : Le bon, la brute et Corto
En 1979, Hugo Pratt signe Corto Maltese en Sibérie. Le pari est vaste comme l'Empire russe moribond choisi comme décor. Pari tenu ? Oui, dans le foisonnement de l'intrigue, dans l'ancrage historique, dans le dessin (noir et blanc) impeccable. Pari réussi ? Pas sûr, la multiplicité des personnages secondaires (Raspoutine, la comtesse, le général Semenov, le major U.S, les Lanternes rouges...) génère un flou qui dessert la consistance du récit.
Le bon, la brute, le cinglé
Pourquoi ce titre d'article : Le bon, la brute et Corto ? Parce-que le film - un peu déjanté - Le bon, la brute, le cinglé du Sud-coréen Jee-Woon Kim (2008, 2h08) puise dans cette bd : trésor, train, Mandchourie, armée japonaise, bandits chinois...
Bref, une bd de Pratt à lire et un film à voir.