LE BEAU MOT : FOURBU

Publié le par Vincent Leclair

Nouvelle série qui honore les beaux mots de la langue françoise, mais pas seulement.
Commençons avec l’adjectif « fourbu ».


C’était un des mots préférés de l’écrivain suisse Nicolas Bouvier (L’usage du monde, Le poisson scorpion…) et je lui trouve aussi des saveurs particulières avec son ou, avec son u et son petit penchant pour les courbatures.

Rappelons qu’il vient de l’ancien français « forboire » qui signifiait boire à l’excès. Fourbu apparaît au 16è siècle pour désigner un cheval malade. Puis il s’appliquera aux hommes harassés de fatigue. Un exemple ? Avec Huysmans, dans Là-bas :
« Il gisait, esquinté, fourbu, incapable de réunir deux idées dans sa cervelle » (Là-bas,t. 2, 1891, p. 82).

VinCepiX

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